Maladies sexuelles
Les maladies sexuelles sont nombreuses, diversifiées, variées, portant chacune une atteinte différente à l’intégrité de la sexualité et pouvant causer un léger ou un sérieux dysfonctionnement dans les échanges et les ébats amoureux.
Herpes, verrues, hépatite C, syphilis, blennorragie, sida et bien d’autres perturbent la vie sexuelle de ceux qui en souffrent.
Sexuellement transmissibles, elles ne permettent pas d’avoir de rapport sans préservatif, sous peine d’infester son partenaire. Et en ce cas, la confiance n'a rien à voir avec l'amour, le désir, l'envie de plaire ou tout autre bon sentiment. Le risque est là. La prudence et la protection sont donc fondamentales que l’on connaisse ou non le parcours sexuel de son partenaire, et les maladies qu’il a pu développer.
Psychologiquement, être porteur d’une maladie sexuelle est lourd de contraintes morales et peut entraver le rapport à l’autre, voire dans certains cas, le réduire à néant. Pourtant en étant bien informé et en prenant les précautions d’usage, il est fort possible de continuer à avoir des rapports sexuels en étant porteur de certaines d’entre elles.
Le problème survient lorsque ces maladies sont également douloureuses, et affectent les zones érogènes, qui sont alors irritées, sensibles, comme dans le cas de la blennorragie, des mycoses et autres candidoses par exemple. D’autres troubles bien plus vicieux ne sont pas facilement détectables, comme les infections à Chlamydia, qui peut cause l’infertilité chez les femmes. Il ne faut jamais oublier le caractère particulièrement vicieux des MST, qui se transmettent et prolifèrent par contact direct lors d’un rapport sexuel, quel qu’il soit. De nombreux antibiotiques et soins locaux guérissent les infections bénignes, les inflammations, mais la contagion peut perdurer encore quelque temps après leurs prises. Certaines réapparaissent régulièrement une fois que l’on a été infecté, comme dans le cas de l’herpès, qui se réveille sans raison, et doit être pris au sérieux.
Fièvres, douleurs dans le bas ventre, pertes, boutons, allergies, et autres symptômes nécessitent la consultation immédiate d’un médecin traitant ou d’un gynécologue. Un seul mot d’ordre général s’impose dans tout rapport avec un partenaire dont vous n’êtes pas sur à 100 %, examen à l’appui : le préservatif !