Dysfonction érectile
La « panne » tant redoutée par les hommes se produit parfois inopinément, sans que cela soit véritablement alarmant, elle est même quasiment inévitable au cours d’une vie masculine !
Nommée plus scientifiquement la dysfonction érectile, l’impuissance peut avoir des causes physiques ou physiologiques.
Mais il arrive que d’autres en souffrent plus régulièrement, voire à chaque tentative amoureuse ou sexuelle. Le problème de la dysfonction est donc posé si l’incapacité à obtenir ou maintenir une érection permettant le rapport sexuel intervient de manière répétée durant plusieurs mois.
L'impuissance est, le plus souvent, due à un facteur psychologique, un blocage, une inhibition quelconque, qui n’est pas forcément le même pour chacun. Elle peut provenir d’une éducation psychorigide, d’une déception amoureuse, d’un bouleversement familial, de conflits, de manque d’aisance avec son propre corps, du dégoût de l’autre, de la déprime ou tout autre phénomène, portant une atteinte sérieuse au mécanisme de la pensée, qui régit finalement, la sexualité d’un homme.
En dehors du psychologique, il existe des maladies qui ont une influence sur l’érection, tels l’hypertension, les maladies cardio-vasculaires, neurologiques et le diabète. Médicaments antidépresseurs, neuroleptiques, diurétiques, alcools, tabac, drogues et autres addictions ne sont pas non plus les bienvenus pour une sexualité épanouie, même si ces derniers sont souvent précédés par une période d’euphorie y compris physique, avant la dysfonction partielle ou totale. L'âge est également un facteur, la baisse du taux de testostérone induisant souvent des troubles de l’érection et une libido en berne.
L’impuissance se soigne selon le facteur qui l’a déclenchée. S’il s’agit d’un problème psychologique, une psychothérapie peut être envisagée pour dénouer le facteur déclenchant à la base. Elle peut être aidée par la prise de la fameuse pilule « magique » le Viagra, qui redonnera confiance à l’homme, en lui procurant une érection une heure après son absorption, lui permettant, de reprendre une vie sexuelle normale sans appréhension. Si la cause est hormonale, des injections d’androgènes seront prescrites, en intramusculaires. Des piqûres avec un liquide dilatateur peuvent également être recommandées pour une érection quasi immédiate. Dans les cas extrêmes et surtout ceux qui font le choix d’être appareillé, la pose d’une prothèse existe, mais l’opération est lourde, anéantissant à jamais tout espoir d’érection naturelle.
La démarche essentielle est en premier lieu celle du dialogue. Avec son ou ses partenaires, son médecin, de manière à identifier au mieux les raisons de la dysfonction qui peut être passagère et de dédramatiser la situation, pour retrouver une vie sexuelle sans ombrages.